Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le revenu agricole augmente dans quasiment toutes les orientations et régions. La situation de la viticulture demeure difficile malgré une amélioration pour les vins d’appellation.
En 2005, la politique agricole commune attribue 945 euros par hectare de grandes cultures en Camargue et 550 dans les Landes, pour une moyenne nationale de355 euros à l’hectare. Les rendements « de référence » et les assolements de l’année expliquent ces différences.
Faute de précipitations, les producteurs de maïs irrigué augmentent les doses d’eau mais réduisent les surfaces. Les conditions d’accès à l’eau déterminent la rentabilité de l’irrigation.
La consommation domestique d’eau atteint en moyenne 165 litres par habitant et par jour en 2004, pour un prix moyen de 3 euros le m3. Une grande dispersion de résultats existe entre les communes.
Les innovations passent en priorité par les grandes entreprises dans l’agroalimentaire. Elles visent surtout la conquête de nouveaux marchés et l’élargissement des gammes.
Près de 20 % des exploitations mettaient en valeur en 2000 moins de 5 hectares de superficie ou son équivalent. Il s’agit souvent d’exploitations dirigées par des retraités, qui élèvent moutons ou chevaux, produisent des fruits, ou pratiquent une agriculture diversifiée.
En 2005, le résultat courant avant impôts des exploitations professionnelles diminue hors inflation de 9,3 %. La sécheresse pénalise les grandes cultures.Viticulture et arboriculture fruitière sont confrontées à de graves problèmes de commercialisation.
La production de fromages au lait cru se stabilise. Elle ne représente plus que 15,6% des tonnages de fromages affinés des laiteries en 2005. Mais de nombreuses appellations d’origine contrôlée échappent à la morosité.
Un tiers des producteurs de porcs fabriquent leurs aliments à la ferme en 2004. Une moitié, parfois les mêmes, optent pour une alimentation biphase destinée à réduire les rejets azotés. Ces deux techniques concernent surtout les grands élevages.
La collecte laitière progresse de 2 % en 2005. Malgré cette augmentation, elle reste en dessous du quota de production français. Néanmoins, les fabrications de yaourts et de desserts lactés se développent.
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