Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Les surfaces agricoles laissent plus de possibilités pour élaborer de l’éthanol à partir du blé ou de la betterave que pour les huiles de colza ou de tournesol remplaçant le gazole. Ces productions dégageront des coproduits pour l’alimentation animale.
La filière laitière biologique affiche en 2006 de meilleurs résultats qu’en 2005. La collecte, les conditionnements de lait et les fabrications de produits frais et de beurre sont bien orientés. Mais le bio ne constitue toujours qu’une infime partie de l’activité laitière.
Le revenu agricole moyen progresse de 12 % en 2007. La flambée des prix des céréales et oléoprotéagineux dope le revenu des céréaliers mais grève celui des éleveurs. L’aviculture s’en sort mieux.
Entre 2003 et 2006, les fabrications industrielles pour animaux de ferme reculent de 5 % pour cause de crise aviaire. Les approvisionnements s’adaptent et font davantage de place aux tourteaux de colza.
Plafonnées ou non, avec ou sans contraintes fourragères, les aides directes à l’élevage de la politique agricole commune apportent 2,7 milliards d’euros à 260 000 exploitations françaises en 2005.
La diminution du nombre des petites coopératives traduit des disparitions mais aussi certains regroupements pour résister à la concurrence. La vinification et la fabrication de fromages demeurent leurs domaines privilégiés.
Les technologies de l’information et de la communication des entreprises agroalimentaires privilégient la gestion. Elles s’insèrent aussi au travers d’outils spécifiques qui garantissent traçabilité et qualité des produits.
Poursuite de la hausse des prix en 2006 : +2,8% pour les terres labourables et +3,7% pour les prairies. Dans les vignobles, seuls les prix des vignes à champagne et à cognac progressent.
Le chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus progresse de 3,3% en 2006 grâce au dynamisme des exportations. Les investissements sont élevés et le résultat courant s’améliore. L’emploi reste orienté à la baisse.
Avec la mise en place des droits à paiement unique, les aides indépendantes de la production représentent 55% du revenu agricole en 2006. L’ensemble des soutiens publics à l’agriculture évoluent peu.
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