Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le chiffre d’affaires des entreprises de 20 salariés et plus progresse de 2,1 % en 2004 dans l’agroalimentaire grâce à une demande intérieure stable et une reprise des exportations. Le résultat courant s’améliore légèrement. Par contre, les investissements restent orientés à la baisse et l’emploi diminue.
Les éleveurs de poules pondeuses agrandissent leurs bâtiments fermés. La production de chair sous signes de qualité est celle qui résiste le mieux. Les bâtiments de gavage de canards continuent de s’agrandir : les derniers construits disposent de plus de 700 places.
En 2004, le résultat agricole par actif diminue de 1,6 %. Après la sécheresse de 2003, les récoltes augmentent et les prix baissent. Le revenu des éleveurs de bovins diminue malgré des prix favorables.
Près de 27 500 exploitants ou membres de leur famille sont salariés sur des exploitations professionnelles en 2003. Ils travaillent principalement dans des sociétés agricoles. Leur effectif progresse rapidement.
La contraction du solde extérieur agroalimentaire en 2004 résulte surtout d’une hausse des importations. Sur les dix dernières années, la contribution des filières végétales à l’excédent agroalimentaire est essentielle.
Les sols agricoles supportent près de 80 % des taxes sur le foncier non bâti. Près de 495 millions d’euros incombent avant dégrèvements aux exploitants en 2003. Cela représente en moyenne 2,1 % de leur revenu, et davantage dans les zones d’élevage extensif.
Près de 40 % des agriculteurs qui se sont installés de 2000 à 2003 sur des exploitations professionnelles travaillaient au préalable en dehors de l’agriculture. Cette proportion a plus que doublé en vingt ans.
En 2001, plus de six hectares de blé tendre sur dix bénéficient d’un ajustement des doses d’azote en cours de culture. Le fractionnement de l’azote en trois apports ou plus s’étend et concerne 70 % des surfaces.
Le résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole diminue en valeur réelle de 4,3 % en 2003. Il avait augmenté de 1,9 % en 2002.
Pour obtenir de plus fortes recettes à l’hectare ou conquérir de nouveaux clients, des vignerons utilisent une partie de leurs vignes sous appellation pour produire des vins de pays. En 2000, ils renoncent à 10 % de la récolte d’appellation.
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