Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le revenu agricole moyen baisse de 3,7 % pour l’ensemble des exploitations agricoles, ce qui s’explique par le recul des prix ou la hausse des coûts de production.
Un peu plus de la moitié des entreprises agroalimentaires ont des liens privilégiés avec d’autres firmes de tous secteurs. Caractéristiques des grandes unités, ces relations représentent parfois une part vitale de leur activité.
Le résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole augmente en valeur réelle de 1,9 % en 2002. Il avait baissé de 5,6 % en 2001. Les exploitants accroissent leurs prélèvements privés.
Depuis 2000, les industriels de l’alimentation animale développent les apports de tourteaux de soja en remplacement des farines animales. Suite à l’Agenda 2000, ils privilégient les céréales au détriment des oléoprotéagineux.
Les entreprises agroalimentaires consacrent en moyenne 7,9 % de leur chiffre d’affaires à la publicité en 2002, et plus encore dans les grandes entreprises. Les industriels des boissons y recourent le plus fréquemment.
Depuis quelques années, la consommation de vin tend à se stabiliser sur le marché français. Mais les exportations ne suffisent plus à assurer le succès de l’ensemble des vins d’appellation.
En 2003, le prix des terres labourables augmente de 2,8 % et celui des prairies de 3,8 %. Le prix des vignes poursuit son ralentissement de 2002, tout en progressant de 4,1 %.
Les pratiques culturales aptes à piéger les nitrates demeurent limitées. Trois quarts des surfaces restent nues entre deux cultures principales. Les semis sans labour, qui limitent les risques d’érosion, concernent surtout le Sud-Ouest.
Faute de pouvoir développer leur cheptel, de gros élevages confient une partie de leurs animaux en sous-traitance. La mise en pension est principalement pratiquée par des producteurs bretons.
Le nombre d’exploitations professionnelles diminue de 2,3 % par an de 2000 à 2003. Elles disposent en moyenne de 70 hectares contre 65 en 2000. Hors travail saisonnier, plus de 875 000 personnes travaillent à temps plein ou partiel sur ces exploitations.
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