Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Entre octobre 2005 et le début de l’année 2006 la France a vécu deux phases de la crise de l’influenza aviaire. La première s’est traduite par la chute de la consommation alors que la seconde a provoqué l’écroulement des exportations suite à l’embargo de nombreux pays sur les volailles françaises. Depuis la fin de l’été 2006, la production et les exportations se sont accrues mais demeurent encore inférieures à leur niveau de l’an dernier. La progression de la consommation n’est pas favorisée par des prix qui restent élevés.
Depuis que le prix d’intervention a été progressivement abaissé, le cours du blé connaît de plus fortes variations en relation directe avec les cours mondiaux. Depuis le début de la campagne 2006-2007, les cours du blé se sont envolés tant en France que sur le marché mondial, en raison d’une baisse des disponibilités. Un modèle permet d’évaluer le prix moyen de campagne, en France en fonction du niveau qu’atteindra le stock de fin de campagne.
Sur les quatre premiers mois de 2006, les ventes de vins tranquilles d’appellation ont confirmé leur reprise de fin 2005. La situation sur les marchés extérieurs s’améliore pour les vins tranquilles blancs de table et de pays mais s’avère toujours difficile pour les vins rouges. Les ventes de champagne se dynamisent à nouveau sur les marchés en ce début d’année.
En 2005, la production de pommes de terre diminue sensiblement en France et dans l’Union européenne, sous l’effet d’une baisse des surfaces. Après un début de campagne décevant, les prix ont été largement orientés à la hausse, sans toutefois atteindre les niveaux exceptionnels de 2003-2004. Dans un contexte de récolte en baisse dans les pays clients de la France, les exportations augmentent nettement.
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