Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
L’excédent agroalimentaire du commerce extérieur se redresse en glissement annuel depuis novembre 2005. Cela est dû à l’augmentation des exportations de produits agricoles transformés avec en premier lieu celles de vins, champagne et cognac vers les USA, mais aussi celles de sucre. Cette reprise masque la hausse structurelle de nos importations de viandes.
Le solde du commerce extérieur français de pommes s’est détérioré depuis 2000. En effet les volumes d’exportation à destination de nos principaux partenaires se sont inexorablement contractés au profit de nouveaux pays hors UE tels que la Chine ou le Brésil, ce qui a placé globalement le niveau des exportations françaises de 2005 bien en deçà de la moyenne 2000-2004. Parallèlement les importations françaises se sont accrues. Cette dégradation du solde est supérieure à la diminution de la production entre la moyenne 2000-2004 et 2005. Il en résulte des disponibilités accrues sur le marché français en 2005.
Le solde du commerce extérieur français de pommes s’est détérioré depuis 2000. En effet les volumes d’exportation à destination de nos principaux partenaires se sont inexorablement contractés au profit de nouveaux pays hors UE tels que la Chine ou le Brésil, ce qui a placé globalement le niveau des exportations françaises de 2005 bien en deçà de la moyenne 2000-2004. Parallèlement les importations françaises se sont accrues. Cette dégradation du solde est supérieure à la diminution de la production entre la moyenne 2000-2004 et 2005. Il en résulte des disponibilités accrues sur le marché français en 2005.
Les exportations de viande bovine, parties de haut, diminuent, notamment en raison de la fin de l’écoulement de stocks de viandes congelées issus de la crise de l’ESB. Quant aux importations, essentiellement européennes, elles continuent à creuser le solde du commerce extérieur. Pour les gros bovins vivants on observe des mouvements similaires pour les deux composantes du commerce extérieur. La consommation est en légère augmentation, avec au sein de celle-ci une part des importations en augmentation. Ce progrès a permis un raffermissement des cours à la production dans un contexte d’offre intérieure réduite.
Le solde du commerce extérieur laitier s’accroît plus vite en 2005 qu’en 2004. Cela est rendu possible par un bon niveau des cours mondiaux et, dans le cas des caséines et caséinates ainsi que des yaourts et desserts lactés, par une demande soutenue. Dans un contexte de baisse des prix d’interventions, nos exportations à destination des pays tiers diminuent pour les fromages (premier poste pour la valorisation des produits laitiers à l’exportation) et le beurre. Elles demeurent néanmoins globalement dynamiques.
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