Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En plus de leurs productions agricoles, 57 000 exploitations exercent en 2010 des activités para-agricoles pour compléter leurs revenus. Près de 70 000 actifs familiaux agricoles y participent soit comme complément de leur travail agricole, soit comme fonction première sur l’exploitation.
La consommation d’énergie des établissements agroalimentaires et des scieries de 10 salariés et plus diminue en 2011. Elle retrouve les tendances de 2008 et 2009, et atteint 5,1 millions de tonne-équivalent-pétrole.
En 2010, la France métropolitaine compte 22 300 exploitations qui élèvent des porcs, contre 59 500 en 2000. Mais 99 % de la production est réalisée par 11 500 élevages qui détiennent plus de 100 porcs ou 20 truies.
Entre 2000 et 2010, les pôles (unités urbaines d’au moins 1 500 emplois) ont perdu 31 % de leurs exploitations, contre 26 % pour l’ensemble du territoire métropolitain. Les surfaces agricoles y diminuent aussi plus fortement, y compris pour le maraîchage en perte de vitesse.
Les plantes aromatiques, les plantes à parfum et médicinales et les autres cultures industrielles non alimentaires ne couvrent que 0,5 % de la SAU métropolitaine mais impliquent 5,3 % des exploitations. La France est un des leaders mondiaux pour le lin textile, le pavot médicinal, la lavande et le lavandin.
En 2011, les établissements agroalimentaires de 20 salariés et plus ont investi 156 millions d’euros pour la protection de l’environnement, soit une diminution annuelle de 11 % après une hausse de 20 % en 2010. Par ailleurs, ils acquittent des taxes environnementales et assurent le fonctionnement des équipements existants.
En 2011, les fabrications de fromages au lait cru ont progressé de 1,7% grâce au rebond des pâtes molles (+3,3%) et des pâtes pressées non cuites (+2,6%). Les fabrications de fromages au lait cru sous appellation d’origine restent plus dynamiques que les autres.
Après trois années consécutives de progression, le revenu agricole moyen s’élèverait à 36 500 euros par actif en 2012, tiré par le résultat exceptionnellement élevé des exploitations de grandes cultures. La bonne conjoncture des prix de la plupart des produits permet de compenser le recul des volumes et la hausse des coûts de production, sauf pour les élevages d’herbivores.
En 2010, 22 % des exploitations de France métropolitaine réalisent au moins une production sous signes de qualité, hors produits viticoles et biologiques. Leurs exploitants, en majorité des éleveurs, sont plus jeunes et mieux formés.
Les jeunes agriculteurs sont majoritairement des hommes (81 % contre 74 % pour l’ensemble des exploitants tous âges confondus). La moitié d’entre eux travaillent sur des « grandes » exploitations.
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