Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La réforme de la PAC de 1992 et son prolongement "Agenda 2000", ont permis de maîtriser l’augmentation des dépenses communautaires en faveur de l’agriculture, introduisant une modification profonde du mode de soutien accordé aux agriculteurs dans les secteurs des grandes cultures et de la viande bovine.
Les traitements phytosanitaires accompagnent la hausse des rendements. De 1994 à 2001, le nombre des traitements augmente, les mélanges de produits sont plus fréquents mais les doses annuelles par hectare traité se réduisent pour de nombreuses matières actives.
La répartition des surfaces agricoles a connu en France une inversion de tendance vers 1970, impulsée par la mise en place de la politique agricole commune (PAC).
En 2001, l’agriculture apporte 19 % d’azote en trop sur les sols. Ces excédents proviennent des engrais minéraux dans le Bassin parisien et des effluents d’élevage en Bretagne.
Cet article présente le secteur européen dit des "grandes cultures", constitué de trois des dix-sept OTEX du Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) européen : "Céréales, oléagineux et protéagineux", "Autres grandes cultures" et "Polyculture". L’analyse s’appuie sur les chiffres correspondant à l’exercice 1998.
Sur la période 2003-2007, des impacts d’hypothèses d’évolution de la PAC (dégressivité des aides, découplage partiel et total) sur les évolutions des assolements, des itinéraires techniques et des structures d’exploitation, ainsi que sur les distributions des revenus et des primes par classe de taille ont été étudiés pour des exploitations appartenant à une région céréalière intermédiaire.
L’étude compare les performances économiques et financières des exploitations professionnelles spécialisées en céréales et en oléo-protéagineux (COP) en France et aux Etats-Unis. Elle met en évidence que les exploitations américaines sont trois fois plus grandes que leurs homologues françaises, emploient en moyenne le même nombre d’actifs et dégagent le même revenu courant avant impôts, soit environ 26 000 euros par exploitation.
Près de 120 000 exploitations céréalières utilisent la moitié de la superficie agricole et génèrent 40 % de la valeur ajoutée de l’agriculture. La main-d’œuvre demeure essentiellement familiale.
Au cours de la dernière décennie, les exploitations spécialisées dans la production de "grandes cultures" ont évolué au même rythme que la moyenne nationale, tant quant au nombre de producteurs, que de la SAU cultivée.
Les céréales demeurent la culture universelle
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation