Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2007, le chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus progresse de 7,2% et de 10% à l’export. Les investissements augmentent fortement. Le résultat courant s’améliore mais l’emploi peine à se stabiliser.
La consommation de produits laitiers baisse en France depuis la fin des années 1990. L’essor des fabrications passe par l’exportation.
La filière laitière biologique affiche en 2006 de meilleurs résultats qu’en 2005. La collecte, les conditionnements de lait et les fabrications de produits frais et de beurre sont bien orientés. Mais le bio ne constitue toujours qu’une infime partie de l’activité laitière.
La diminution du nombre des petites coopératives traduit des disparitions mais aussi certains regroupements pour résister à la concurrence. La vinification et la fabrication de fromages demeurent leurs domaines privilégiés.
Les technologies de l’information et de la communication des entreprises agroalimentaires privilégient la gestion. Elles s’insèrent aussi au travers d’outils spécifiques qui garantissent traçabilité et qualité des produits.
Le chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus progresse de 3,3% en 2006 grâce au dynamisme des exportations. Les investissements sont élevés et le résultat courant s’améliore. L’emploi reste orienté à la baisse.
Les innovations passent en priorité par les grandes entreprises dans l’agroalimentaire. Elles visent surtout la conquête de nouveaux marchés et l’élargissement des gammes.
La production de fromages au lait cru se stabilise. Elle ne représente plus que 15,6% des tonnages de fromages affinés des laiteries en 2005. Mais de nombreuses appellations d’origine contrôlée échappent à la morosité.
La collecte laitière progresse de 2 % en 2005. Malgré cette augmentation, elle reste en dessous du quota de production français. Néanmoins, les fabrications de yaourts et de desserts lactés se développent.
Quatre ans seulement après l’accord de Berlin, ce qui ne devait constituer à l’origine qu’une révision à mi-parcours se révèle être, avec le compromis conclu le 26 juin 2003, une nouvelle et profonde réforme de la Politique Agricole Commune.
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