Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le périmètre coopératif permet de mesurer le poids et les modalités d’organisation des coopératives dans les ?lières et les territoires. Avec plus d’un salarié sur deux dans des entreprises à statut non coopératif, l’essor des groupes coopératifs est avéré mais la ?lialisation diffère selon les ?lières « produits ».
Les investissements antipollution réalisés par les industries agroalimentaires ont progressé sensiblement en 2008. Ils reculent cependant dans les petits établissements. Le traitement des eaux usées accapare toujours l’essentiel des sommes investies.
En 2008, les industries agroalimentaires ont été confrontées à la flambée des prix de l’énergie nécessaire à leur activité de fabrication.
Le gaz naturel et l’électricité sont très majoritairement utilisés par les entreprises agroalimentaires. Ces dix dernières années, la consommation d’électricité a progressé, celle du gaz marque le pas. L’utilisation du charbon et des produits pétroliers, plus marginale, recule encore.
La consommation alimentaire des Français n’est pas épargnée par la crise économique actuelle : son volume en est affecté et encore plus sa structure.
La crise profonde que traverse actuellement le secteur laitier tranche avec l’euphorie de l’année 2007. L’analyse structurelle de la filière, fondée essentiellement sur la grille d’analyse de l’économie publique, permet d’identifier, parmi les particularités de ce secteur, celles qui justifient la mise en place de régulations.
Deux tiers des entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus innovent de 2004 à 2006, sur des produits, des procédés de fabrication, le marketing ou sur l’organisation. Le plus souvent dans plusieurs de ces domaines à la fois.
Le dispositif d’aide aux industries agroalimentaires (IAA), prévu par le règlement de développement rural (RDR) européen, se fonde sur le présupposé que des soutiens à l’investissement permettent d’améliorer la compétitivité d’un secteur et de consolider la situation des exploitations agricoles concernées.
Les laiteries élaborent 169 000 tonnes de fromages au lait cru en 2007. Soit une baisse de 5,8 % par rapport à 2006 et de 12 % depuis 1997. Les fabrications au lait pasteurisé continuent à se développer et représentent 86 % des fromages affinés.
Elles héritent d’une longue tradition dans la vinification, le lait ou le commerce de gros. Et de l’ancrage territorial qui va avec. Mais se caractérisent aussi par un réel effort de renouvellement.
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