Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En baisse les deux années précédentes, la consommation d’énergie par les établissements agroalimentaires et les scieries augmente significativement entre 2009 et 2010, pour atteindre 5,3 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep).
En faisant de 2012 l’année internationale des coopératives, l’ONU vise à promouvoir ces structures collectives pour leur contribution au développement socio-économique, à la sécurité alimentaire et au développement rural.
Sur la période 2006-2008, 61 % des entreprises agroalimentaires de dix salariés ou plus ont innové. Deux innovations sur trois ont des effets positifs sur l’environnement, aussi bien au cours du processus de production du produit qu’au moment de son utilisation par le consommateur.
En 2010, la collecte de lait s’est reprise par rapport à 2009, même si le nombre de livreurs poursuit sa baisse. Les produits biologiques se sont à nouveau développés, prenant des parts de marché à certains produits conventionnels. Les fabrications fromagères sont plus élevées qu’en 2009, les ventes de produits frais ont bien rebondi.
Viandes et boissons assurent plus de 40 % de la valeur des productions agroalimentaires françaises. La part des produits laitiers, comme celle des produits de seconde transformation (confiserie, chocolaterie, plats préparés) est de l’ordre de 15 %. En Europe, la France pèse 16 % des productions agroalimentaires.
L’industrie agro-alimentaire a la double obligation de produire des aliments salubres et de bonne qualité.
En 2009, les laiteries françaises élaborent 176 700 tonnes de fromages au lait cru soit une hausse annuelle de près de 4 % alors que l’ensemble des fabrications de fromages recule de 2 %. Les fromages au lait cru, 15 % du total, essentiellement produits en Franche-Comté, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées sont pour la plupart des appellations d’origine contrôlée.
Dans le domaine environnemental, les établissements de grande taille sont souvent précurseurs dans l’acquisition des équipements antipollution. Mais l’effort d’investissement est relativement plus important pour les petits établissements. Les orientations air-climat et déchets gagnent du terrain. Le choix des domaines d’intervention majoritaires apparaît étroitement lié à l’activité.
La Réunion et la Guadeloupe consacrent respectivement 6 et 4 hectares sur 10 de surface agricole à la canne à sucre. Plus d’un agriculteur sur deux la cultive. Moins importantes à la Martinique, les surfaces progressent. En 2009, les cinq usines ont produit 268 000 tonnes de sucre et les vingt-deux distilleries 271 000 hectolitres de rhum.
Pour la deuxième année consécutive, la consommation d’énergie des industries agroalimentaires accuse un recul notable en 2009, dans un contexte de crise économique. Les prix d’achat de la plupart des énergies, hormis l’électricité, ont pourtant été revus sensiblement à la baisse. En conséquence, la facture énergétique recule plus fortement.
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