Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La collecte de lait de vache a été particulièrement élevée en 2011. Cette situation qui était liée à un contexte mondial porteur et à des prix attractifs, a entraîné un net accroissement des fabrications de poudres et de beurre, l’essor des produits frais et la bonne tenue des fabrications fromagères.
En 2011, en France, la valeur de la production agroalimentaire s’accroît et atteint 119 milliards d’euros. Boissons, viande et produits laitiers contribuent majoritairement à cette hausse.
L’enquête Petites coopératives agricoles est le complément de l’Enquête sectorielle annuelle (ESA) sur le champ de la transformation et du commerce de gros de produits agroalimentaires.
Si une certaine continuité peut être observée avec la programmation précédente de 2000-2006, des éléments de rupture ont aussi été introduits dans le Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH) quant au soutien aux industries agroalimentaires.
La problématique alimentaire en Méditerranée est indissociable de celle du monde rural.
Depuis la réforme de la PAC de 1992, les superficies cultivées en protéagineux (pois, féverole, lupin) et en soja sur le territoire français ont été réduites de manière significative avant de connaître un rebond en 2009 et 2010 suivi d’une nouvelle baisse en 2011.
Dans un contexte de concurrence accrue et de volatilité croissante des prix agricoles, la compétitivité des filières agroalimentaires françaises fait l’objet de questionnements récurrents.
Les produits fabriqués en agriculture biologique se développent sur le marché des produits laitiers. Les volumes de yaourts et laits fermentés ont progressé d’un tiers depuis 2009 et dépassent 2 % des fabrications de l’ensemble de ce segment.
En 2010, le montant global des dépenses pour protéger l’environnement réalisées par les industries agroalimentaires a atteint 757 millions d’euros. Les trois quarts de ce montant correspondent aux dépenses courantes (taxes et dépenses de fonctionnement) et un quart aux investissements et études.
En baisse les deux années précédentes, la consommation d’énergie par les établissements agroalimentaires et les scieries augmente significativement entre 2009 et 2010, pour atteindre 5,3 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep).
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation