Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La place des groupes d’entreprises est aujourd’hui prépondérante dans l’industrie agroalimentaire comme dans les autres secteurs. Les groupes français rassemblent 45 % des effectifs et les groupes étrangers 20 %. Le poids des groupes est particulièrement fort dans l’industrie laitière, alors que les petites structures conservent une place importante dans l’industrie des viandes et l’alimentation animale.
L’alimentation des lapins est constituée de granulés, aliments complets achetés dans le commerce ou fournis à l’éleveur dans le cadre d’un contrat.
Près de 10 000 entreprises agroalimentaires de moins de vingt salariés emploient 41 000 personnes. Elles sont plus nombreuses au Sud de la France qu’au Nord et que dans l’Ouest, régions de concentration de l’industrie alimentaire française. Ces petites entreprises consacrent une part importante de leur résultat à l’amélioration de leur outil de production.
Le lait biologique ne représente, en 1998, que 0,2 % de la collecte de l’industrie laitière. Plus de 40 % de la production nationale de lait biologique provient de cinq laiteries. La Franche-Comté est la région la plus spécialisée dans ce type de lait.
Une croissance de 1,3 % pour le chiffre d’affaires des IAA en 1998. Les entreprises souffrent du recul de 1,9 % de leurs exportations après une année 1997 exceptionnelle. Les investissements baissent de 3,6 % mais l’emploi salarié poursuit son redressement, accompagné d’un développement continu du travail intérimaire.
En 1996, alors que la crise de la « vache folle » entraîne une chute rapide des achats de bœuf par les ménages, l’activité industrielle de découpe et de transformation, loin de marquer un coup d’arrêt, accroît ses ventes de viande bovine de 4 % en volume
La main-d’œuvre représente désormais un poste majeur dans le coût de production du porc charcutier.
Soumises aux exigences des marchés, les entreprises agroalimentaires mettent en œuvre de nouvelles formes de management, dans le double but d’améliorer la qualité de leurs produits et de réduire leurs coûts
En 1995, près de 500 groupes d’entreprises sont présents dans l’agroalimentaire français
La composition des rations dites « concentrées », qui viennent compléter les rations « de fourrages » des animaux d’élevage, a évolué au cours des années qui ont suivi la réforme de la Politique agricole commune (PAC) de 1992.
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